District SibérienRépublique de l'AltaïAktach, route d'Oulagan & plateau d'Oukok

Aktach, route d’Oulagan & plateau d’Oukok

Cœur des montagnes et croisée des chemins

Si l’on cherche un endroit où passer un séjour à l’abri des foules tout en ayant le maximum à voir et à faire à proximité, alors on choisira d’aller dans la région d’Aktach. Ce n’est pas que le village d’Aktach ait un intérêt particulier, c’est plutôt qu’il est proche de la région du sud de l’Altaï russe, et qu’il se trouve à la croisée de deux axes très importants, la route de la Tchouïa (ou Tchouïsky Trakt), classée cinquième plus belle route du monde, d’une part, et d’autre part la route d’Oulagan, ou Oulagansky Trakt, qui est une voie nouvellement ouverte, d’une beauté profonde et secrète, et qui permettra de rejoindre le sud du lac Teletskoïe. Grâce au ferry qui relie quotidiennement les deux extrémités du lac, et aux travaux d’amélioration de la piste (davantage qu’une route), on peut maintenant réaliser un itinéraire circulaire en Altaï, ce qui n’a pas toujours été possible. Auparavant on devait revenir sur nos pas et reprendre la voie de la Tchouïa pour remonter vers le nord.

Cet article va donc permettre de nous consacrer à cette route d’Oulagan et de nous intéresser à deux massifs importants : les monts Tchouïa et le plateau d’Oukok.

Temps de lecture estimé : 18 minutes

Village d’Aktach

Le village d’Aktach, qui signifie en langue turcique « pierre blanche » a été fondé en 1957, mais dès les années 30 on y trouvait une activité minière d’extraction du mercure. Suite à l’arrêt de l’exploitation minière, la région s’est orientée vers le tourisme. Il se trouve qu’elle est particulièrement bien dotée, à la fois par une nature d’exception et par les vestiges d’une longue Histoire humaine.

Le village d’Aktach se trouve entre les montagnes de Kouraï, au Nord-Est, les monts de Tchouïa, au Sud-Ouest et la plaine de Kouraï au Sud. Cette situation lui permet d’être la porte d’un nouvel ensemble de paysages sur la voie de Tchouïa, ou Tchouïsky Trakt. En effet, peu avant Aktach tout va commencer à changer, et dès que l’on entre dans la plaine de Kouraï, c’est un vrai enchantement : une longue steppe devant nous et, sur la droite, l’ensemble des sommets des monts Tchouïa couverts de neiges éternelles. C’est véritablement fascinant et donne l’impression qu’on a changé de pays…

Le camp de Tchibit

Mais prenons les choses dans l’ordre. Car tout commence au deuxième col de la Tchouïsky Trakt, le col Tchike-Taman, où l’on aura bien fait de faire une petite pause car on y trouve une promenade agréable avec la récompense d’un magnifique panorama et un ensemble de boutiques avec des produits représentatifs de la région et de la Mongolie. Quelques kilomètres après, nous ferons escale à la confluence de la Katoun et de la Tchouïa, lieu impressionnant autant par le nombre des caïrns que par le spectacle du mélange des eaux de couleurs différentes des deux rivières, la brune Tchouïa et la turquoise Katoun, l’ensemble sur un fond de montagnes inoubliables.

À deux kilomètres avant Aktach, le petit village de Tchibit a presque volé la primeur de son plus grand voisin grâce au développement, sur les rives de la rivière Tchouïa, d’un camp de vacances permettant tous les types de séjours, du plus rudimentaire camping sous tente au champ de yourtes, en passant par de confortables chalets et un non moins confortable hôtel. On a compris qu’il y en a pour toutes les bourses et pour toutes les humeurs. Il n’est qu’à assister au dernier repas d’une équipe partie une semaine en trek pour comprendre comment on peut vivre ici des moments de grande intensité et de profonde humanité. Notons aussi qu’une des yourtes fait office de restaurant de spécialités locales, tant russes qu’Altaïennes, – bref, une très belle table pour tous les goûts. L’hôtesse de la base Kotchevnik pourra répondre à toutes vos attentes, que vous souhaitiez participer à une randonnée d’un jour dans les alentours, que vous vouliez faire une descente en rafting ou prendre part à une excursion vers le lac Geyser et les terres de Mars.

glacier aktrou atkach

Carte des 3 itinéraires

  • En rouge les camps de base de la vallée.
  • En bleu les lacs Chavlinsky et le mont Aktrou
  • En vert la route d’Oulagan jusqu’au lac Teletskoye
  • En violet route vers le plateau d’Oukok

du Lac Chavlinsky au glacier Aktrou

Le camping de Tchibit est le point de départ de plusieurs treks et notamment d’un des plus beaux treks d’Altaï, celui qui mène aux lacs Chavlinsky. A pieds ou à cheval, ce trek vous conduira dans une nature rêvée vers deux magnifiques lacs d’altitude. Ce trek, sans être d’une difficulté hors du commun, nécessite cependant une bonne condition physique. En cas de doute, l’option à cheval peut remédier à la difficulté d’un trek avec un lourd sac au dos. Mais ce trek vers les lacs Chavlinsky sera sans doute un de vos plus beaux souvenirs de montagne, tant ces hautes terres offrent de couleurs variées, avec ses prairies et ses espèces de fleurs rares, ces ravines plantées d’arbres nerveux en bordure de torrents et surtout, au moment d’arriver au premier lac et de voir s’y refléter les deux sommets enneigés. Le second lac est encore plus mystérieux, lit turquoise aux rives décharnées, où les arbres suspendus ressemblent à des bonsaïs géants et où l’ensemble a l’air sorti d’un roman de Tolkien…

D’autres treks peuvent vous conduire dans les monts de Tchouïa, et notamment vers le célèbre glacier Aktrou. Bien que se dressant à 4044 mètres d’altitude, le glacier Aktrou n’est pas inaccessible et on se réjouira en route de contempler le lac bleu, comme un joyau turquoise sur la pierre rougeâtre…

Lac Geyser

Mais ceux qui préfèrent une promenade paisible et non moins féérique se rendront à 8 kilomètres au sud visiter le lac Geyser, une des merveilles que l’on trouve à quelques centaines de mètres de la Tchouïsky trakt (ou voie de la Tchouïa). Un site vraiment exceptionnel et accessible à tous.

Steppes de Kouraï

steppes de Kouraï - aktach

Lorsque nous sommes à Aktach, nous avons donc la possibilité de continuer la si belle voie de la Tchouïa, pour peu à peu entrer dans la steppe de Kouraï, une surprenante vallée qui est l’ancien bassin d’un lac de la période glaciaire. La vue aérienne de la steppe permet encore aujourd’hui d’imaginer le pourtour de cet ancien lac, d’une vingtaine de kilomètres de large et d’environ 80 km de long que formait la rivière Tchouïa. En effet, en cette époque lointaine, des glaciers latéraux, au niveau d’Aktach, bloquaient le cours de la rivière dont les eaux s’étaient élargies pour former un lac aussi long que le Teletskoïe. Il faut imaginer qu’un jour le barrage de glace a cédé et qu’un immense raz-de-marée a déferlé vers le nord. C’est ainsi que le lac s’est transformé en cette steppe que nous pouvons contempler aujourd’hui. Une zone de steppes très proches des steppes mongoles d’où surgissent les sommets enneigés du massif nord-Tchouïa. Un spectacle d’une beauté bouleversante…

Route d’Oulagan

Mais ce qu’il ne faudrait surtout pas oublier de faire, c’est de quitter la voie de la Tchouïa et de prendre, au centre d’Aktach, une route partant sur la gauche et que les Russes appellent L’Oulagansky Trakt, – la route d’Oulagan. Là, nous entrons dans un territoire ouvert depuis peu au tourisme. L’écrivain anglais Colin Thubron nous raconte dans son livre « en Sibérie », la difficulté qu’il avait eue, en 1999, de se rendre par cette route vers le site de Pazyryk, un haut lieu de l’archéologie des années vingt. Aujourd’hui, dans ces lieux nouvellement accessibles, se sont ouvertes des « tours basa » au confort variable, souvent rudimentaire, mais permettant néanmoins de pénétrer ces terres fermées à tous il y a encore une dizaine d’années. 

Pourtant, quelle beauté sauvage que ce plateau d’Oulagan ! D’ailleurs, on sentira que les habitants n’ont pas encore eu le temps de s’habituer à ces visiteurs au drôle de faciès occidental. On y croise encore des femmes portant leurs deux seaux d’eau sur des poutrelles ouvragées pour reposer sur leurs épaules… Les enfants jouent en liberté mais s’écartent lorsque les étrangers s’approchent. Un monde tout surpris de l’attention qu’une nouvelle population porte à ses terres ancestrales. Le plateau d’Oulagan offre donc des paysages fréquemment percés par la surface bleue d’un lac. On y croise divers troupeaux escortés par des cow-boys ressemblant davantage à des Indiens, ou quelque télègue tirée par un cheval. Les ciels sont souvent tourmentés de nuages blancs sur un ciel bleu profond.

porte rouge atkach

La porte de ce véritable paradis retrouvé pourrait commencer par celle qu’on appelle la « Porte Rouge ». La route à cet endroit passe entre deux massifs rocheux de couleur rouge sombre. La couleur si caractéristique qui lui a donné son nom vient de sels de mercure, le cinabre, qu’ont utilisé les peintres comme pigment pour apporter à leurs toiles la pourpre, caractéristique des parures royales.

Vers le plateau d’Oulagan

Dans le village d’Oulagan, il faudra faire vos courses car vous y trouverez les derniers magasins. Sortis d’Oulagan, vous aurez l’impression d’entrer dans des terres véritablement vierges et somptueuses. 

La route nous conduit vers la vallée de la rivière Tchibitka jusqu’au lac mort (lac Tchaïbekkel), puis elle monte de plus en plus jusqu’au plateau d’Oulagan. Avant d’arriver au col d’Oulagan, vous découvrirez le lac Ouzoun-Kël, sur la gauche, qui est situé à 2000 m au-dessus du niveau de la mer. Il y a un camp sur le rivage où vous pouvez passer la nuit ou prendre une collation dans un café. Ici, le paysage commence à changer, les arbres deviennent plus bas, la température baisse et le paysage ressemble plus à une toundra de montagne.

Le col d’Oulagan

Le col d’Oulagan culmine à 2080 m. Il est l’un des plus hauts cols de l’Altaï. A son sommet vous pourrez faire escale à son belvédère où l’on voit, recouvrant tous les arbres qui entourent le monument central, une immense quantité de dialamas blancs (offrandes rituelles sous forme de bouts de tissus). Cela permet de mesurer la valeur particulièrement sacrée que les Altaïens attribuent à ce col d’Oulagan. D’ici, on peut voir les pics de l’Altaï oriental et la crête de Kouraï. L’odeur est chargée de la fraîcheur et de l’humidité du lac qui se trouve à proximité et dont les rives sont bordées de mélèzes, de cèdres, de bouleaux nains et de genévriers. La neige peut facilement tomber ici en été. De nombreux lacs entourent le col d’Oulagan, et surtout le lac Kidelyou, tant apprécié des photographes de l’Altaï, qui se trouve à côté.

Les kourgans de Pazyryk

Kourgans de Pazyryk - aktach

Encore quelques kilomètres de lacs, de troupeaux croisés, et vous verrez sur votre droite la trace circulaire au sol de ce que les Russes appellent des « kourgans ». Il s’agit d’anciens tumulus qui ont été fouillés par les archéologues. Vous êtes arrivés à Pazyryk. Bien sûr, tout cela ne vous dira rien si vous n’avez pas lu les livres ou vu les expositions de Véronique Schiltz, spécialiste française des Scythes, ou si vous n’avez pas pris le temps de visiter les musées de Novossibirsk, Barnaoul ou de Gorno-Altaïsk. Car c’est en 1920 qu’ont été trouvées ici les premières tombes gelées, recouvertes d’un tumulus empêchant le dégel. Et dans le glaçon de ces tombes a été découvert un art délicat, des costumes somptueux, des corps tatoués de figures symboliques, et surtout, le plus vieux tapis connu de l’humanité, aujourd’hui stocké dans le Musée National de Moscou. Une trouvaille phénoménale de la culture scythe, – la culture élaborée, raffinée, d’un peuple de guerriers nomades. On a décidé d’appeler cette culture, « la culture Pazyryk », et c’est à cette même culture qu’appartient la célèbre princesse d’Oukok, elle-aussi conservée dans la glace, mais qu’on a découverte dans les années 90. Fort de ce qu’ont révélé ces fabuleuses tombes, un arrêt à Pazyryk, où il ne reste plus au sol que quelques cercles de pierres, permettra un petit recueillement. Jamais les scythes n’ont implanté leurs tombes et leurs kourgans dans des lieux indifférents. A chaque emplacement vous ressentirez une puissance envoûtante, propice à la méditation…

Le col de Katou-Yaryk

Encore 30 minutes de piste et vous arriverez au fabuleux col de Katou-Yaryk. Vous êtes alors sur l’un des plus beaux sites d’Altaï. Depuis le col, vous apercevez les versants rocheux du canyon de la rivière Tchoulychman, avec une cascade sur l’autre flanc. Au bord de la rivière, tout en bas, un camp de yourtes. Et partout, une végétation luxuriante, spécifique à la vallée de Tchoulychman et de son microclimat. Et puis, sur votre droite, vous voyez la route qui monte au col en faisant des lacets si rapprochés qu’il paraît impossible que des voitures puissent y monter ou descendre. C’est véritablement vertigineux. Un des plus beaux spectacles de votre vie de voyageur. Oui, ce n’est pas rien…

Vous avez réussi à descendre le col. Vos freins ont tenu, très bien. Maintenant il faut poursuivre la piste qui longe la rivière Tchoulychman. La nature est partout magnifique, les arbres, les roches, la rivière, – tout semble différent d’ailleurs. Ce microclimat a constitué un monde en soi, un monde ouvert au tourisme il y a moins de dix ans. La piste est mauvaise mais des travaux ont lieu pour l’améliorer.

Il vous faudra une quarantaine de minutes pour arriver à ce qu’on appelle « Les champignons de pierre ». Il s’agit d’un monument naturel qui a dû demander des milliers d’années à l’érosion pour les réaliser. Mais ce monument figure déjà dans notre article sur le lac Teletskoïe. La boucle est donc bouclée, il vous reste à aller prendre le Ferry, si vous voulez rejoindre Artybach, ou revenir sur vos pas, et rejoindre Tchibit ou Aktach.

Le col de Katou-Yaryk
Le col de Katou-Yaryk

Direction sud vers le plateau d’Oukok

Car enfin, Aktach est la porte vers le sud. Dans une petite heure vous arriverez aux fabuleuses terres de mars, près du village de Kyzyk-Tchin, un paysage d’une étrangeté fabuleuse, et encore quelques kilomètres et vous serez arrivés dans la capitale du sud, la petite ville de Koch-Agatch. Là se trouve un marché où vous pourrez acheter de magnifiques produits importés de Mongolie, des vêtements chauds et doux avec les laines de cachemire ou de chameau laineux. Cela peut-être un lieu d’escale avant de vous jeter vers un autre univers montagneux, le plateau d’Oukok.

Le plateau d’Oukok peut être un moyen de s’approcher du mont Beloukha. Sa situation frontalière le place au bout du monde et son accès demande une autorisation spéciale d’accès aux zones frontalières. Le lieu idéal pour un trek à cheval où vous vous sentirez vraiment hors du monde. C’est de là qu’a été extraite la célèbre princesse d’Oukok, d’ailleurs plutôt une grande chamane, d’après des articles récents, qu’une princesse. Oukok c’est donc une nature sauvage unique, entrée dans le patrimoine mondial de l’Unesco. Terres sans téléphone et sans internet, c’est donc le lieu idéal pour un séjour pour débrayer.

Plateau d'Oukok
Plateau d’Oukok

Mégalithe de Tarkhatin

Après Koch Agatch, vous pourrez faire escale au Cromlech ou mégalithe de Tarkhatin qui se trouve presque en périphérie de la ville. Calendrier solaire ? Lieu de sacrements ou de sacrifices ? En tout cas, cet ensemble de mégalithes formant un immense cercle, s’il ne livrera jamais ses mystères, pourra vous impressionner dans cette grande plaine de steppes. Nulle surprise qu’un lieu aussi important se trouve sur la piste pouvant mener vers la Chine ou vers le Kazakhstan.

Source thermale de Djoumalin

Bientôt vous allez vous élever dans les hautes terres quelques peu austères de ce plateau d’Oukok. D’autres traces archéologiques se révéleront à ceux qui sauront les trouver. Ici tout est immensité mais on trouve cependant le tracé des pistes sur les principales cartes et sur les navigateurs. C’est pourquoi vous pourrez trouver facilement les sources Djoumalin à cent kilomètres de Koch Agatch et situées à une altitude de 2400 mètres.

Source thermale de Djoumalin

Il s’agit de sources thermales, même si leur température n’excède pas 20 degrés. En été, la température sera juste agréable pour quelques minutes d’immersion. Mais en hiver, lorsqu’il fait plusieurs dizaines de degrés en dessous de zéro, 20 degrés c’est chaud ! Les sources sont connues depuis des temps incommensurables par les populations locales qui en font un lieu sacré et un lieu de guérison. C’est pourquoi on demande au visiteur beaucoup de précautions, une propreté absolue et de la quiétude. On trouve plusieurs bassins dans des chalets en bois et un bassin extérieur. Avant ou après un trek, un passage par les sources Djoumalin préparera ou remettra vos muscles et vos articulations.

Plusieurs tracés de trek existent, à pied ou à cheval, dans le plateau d’Oukok. L’un permet de rejoindre le pied du mont Beloukha. Comme dans les autres massifs les lacs d’altitude sont foison et selon le temps que vous souhaitez séjourner, les guides vous orienteront vers le sud des monts Tchouïa au nord ou vers le Beloukha à l’Est.

Donc le sud de la République d’Altaï sera apprécié par ceux qui aiment se sentir les pionniers et entrer dans une nature totalement vierge. Nulle doute que l’aventure commence ici et qu’elle sera à la hauteur des rêves les plus exigeants d’authenticité !

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