Le planétarium de Moscou (En russe : Московский планетарий) est une attraction très populaire auprès des enfants. En Russie, seulement seize villes en sont dotées. La possibilité de voir les étoiles et les planètes dans leur moindre détail est si attrayante que les week-ends et les jours fériés une longue file d’attente apparaît devant la billetterie du planétarium de la capitale.
Temps de lecture estimé : 6 minutes
Infos pratiques
Adresse
Sadovaya-Kudrinskaya 5/1, Moscou
Horaires
Ouverture tous les jours de 10h à 21h sauf le mardi
Tarifs 2021
à partir de 600 RUB le grand hall
à partir de 200 RUB la petit salle
600 RUB l’observatoire
550 RUB le cinéma 4D
Site internet
Billetterie du site officiel
Histoire du planétarium de Moscou
Le planétarium de Moscou fut construit grâce à l’argent alloué par le Conseil municipal de Moscou. Premier du pays, il reçut ses premiers visiteurs en novembre 1929. Ce nouvel établissement éducatif fut accueilli avec enthousiasme et salué par de nombreux scientifiques. Vladimir Maïakovski lui a même dédié des poèmes.
Le bâtiment fut construit en forme d’œuf et recouvert d’une immense coupole. À l’intérieur, se trouvait originellement une salle conçue pour accueillir 1400 spectateurs. Pour la projection du ciel nocturne le meilleur appareil allemand de l’époque, créé par des spécialistes de la célèbre société « Carl Zeiss », fut utilisé.
Dans les années 1930, le planétarium proposait des séances quotidiennes de démonstration des outils astronomiques et un club d’astronomie pour les écoliers. De plus, les pilotes qui devaient travailler dans les conditions difficiles de l’Arctique y ont été formés.
Lorsque le programme spatial s’est développé en URSS, le planétarium a été utilisé pour former toute une équipe de cosmonautes. Les futurs conquérants de l’espace y ont été initiés aux bases de l’astronautique, et en 1987, presque tous les cosmonautes soviétiques avaient suivi ce genre de formation. Beaucoup parmi ceux qui avaient effectué un vol spatial ont donné des conférences au planétarium.
De 1994 à 2011, le bâtiment a été fermé pour une longue période de reconstruction. Aujourd’hui, le nouveau planétarium est devenu une attraction touristique populaire et un centre éducatif qu’essaient de visiter à la fois les résidents de la ville et les touristes venant à la capitale.
Grande salle aux étoiles
En termes de taille, le planétarium de Moscou est le plus grand d’Europe. La grande salle des Étoiles est couverte d’une coupole de 25 m de diamètre et dont la superficie atteint les 1000 m2. Dans cette salle, les visiteurs obtiennent une image incroyablement précise du ciel. Elle permet de ressentir la beauté étonnante du ciel étoilé et l’immensité de l’espace. L’impression visuelle est complétée par des effets sonores et lumineux, de sorte que la visite du planétarium se transforme en un véritable voyage dans l’espace et le temps.
Pour réaliser cet exploit, le planétarium est équipé d’un projecteur à fibres optiques de dernière génération, l’Universalium M9, fabriqué par le légendaire Carl Zeiss Jena. Il peut afficher jusqu’à 9000 étoiles de manière distinct en même temps.
La petite salle aux étoiles
La petite salle est conçue comme une salle de cinéma sauf qu’elle est en forme de dôme. Elle peut projeter des films en 3D et ne comporte que 11 places. Elle sert principalement à vulgariser la science afin de rendre la compréhension de l’espace accessible aux plus jeunes. Cette attraction est faite pour les adultes et les enfants âgés de 4 ans et plus.
Cinéma 4D
Le cinéma 4D est un système de projection stéréo avec des sièges dynamiques et des effets spéciaux. Grâce une superbe qualité d’image vous avez la sensation de tomber dans un abîme, d’accélérer ou de voler. A l’image ils ajoutent des odeurs, de la fumée, de la neige et bien d’autres choses encore, le spectateur est immergé dans la réalité de ce qui se passe à l’écran, ce qui permet des voyages passionnants dans l’espace et le temps.
Le grand observatoire
Le grand observatoire abrite un télescope réfracteur Carl Zeiss Jena unique de 300 mm, principal instrument d’observation du planétarium. Le télescope, fabriqué en Allemagne au milieu du XXe siècle, a été installé pour la première fois dans la tour d’observation de 9 mètres du site astronomique du planétarium de Moscou et mis en service en 1989.
Ce télescope est conçu pour des observations de masse. Il offre un large éventail de corps célestes : le Soleil, la Lune, les planètes, les nébuleuses, les amas d’étoiles globulaires et éparses, et les galaxies.
Musées
Le planétarium possède deux grands musées. Un pendule de Foucault traverse tout le bâtiment muséal et permet à tout visiteur d’observer que la Terre tourne réellement sur son axe. C’est le plus grand pendule de Foucault du pays : sa longueur atteint 16 m, et la balle pèse 50 kg.
Musée de l’uranium
L’histoire du planétarium de la capitale est présentée au musée de l’Uranium. Dans ses salles sont exposés d’anciens appareils de projection, des théodolites géodésiques, des télescopes et des modèles d’engins spatiaux. Un grand nombre de visiteurs sont attirés par les globes inhabituels de différentes planètes, une immense maquette du système solaire et une impressionnante collection de météorites.
La section sur l’histoire du planétarium comprend de nombreuses photos, documents, livres et équipements qui illustrent visuellement des événements et des faits de l’histoire du planétarium de Moscou de 1929 à nos jours.
Ce musée est inclut dans une séance de la grande salle.
Les enfants au planétarium
Environ 90% des visiteurs du planétarium sont des enfants qui bénéficient de nombreuses installations conçues spécialement pour eux. Le musée du Lunarium, par exemple, est un musée interactif créé pour que les enfants puissent mieux comprendre les phénomènes astronomiques et les lois physiques de l’univers en jouant et en faisant des recherches sur diverses propriétés des objets. Dans ce musée, presque tous les objets peuvent être touchés avec les mains, de sorte qu’il peut être difficile pour les parents de ramener leurs enfants à la maison…
Super experience mais dommage que cela ne soit pas en anglais.