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Blanches de Sibérie et doubles croches

Présentation du livre par Philippe Tristan

Blanches de Sibérie

En 2012 Philippe Tristan est invité, dans le cadre d’une coopération franco-russe, a écrire un livre sur une région de Sibérie, le Kraï de l’Altaï. Pendant deux mois il visitera tous les replis de cette région grosse comme le tiers de la France. Le livre s’appellera Les Carnets de Sibérie.

Dans les années qui suivront, il va s’installera dans la ville de Novossibirsk.

Dans Blanches de Sibérie, commencé en 2014, il a pu libérer son imaginaire en mettant en scène les aspects qui l’ont le plus séduit de la Sibérie occidentale.

Blanches de Sibérie, et doubles croches est un road-movie que l’on sent écrit par un voyageur et un découvreur. Il a fallu par exemple que l’auteur aille à la rencontre d’un petit peuple autochtone, les Coumandines, pour pouvoir donner vie à certains de ses personnages. La façon de voir le monde de ces peuples chamaniques d’Altaï, vivant et dialogant avec les esprits de la rivière ou de la montage voisines, a influencé sa perception. Blanches de Sibérie est un thriller écrit par un voyageur, il se lira avec dépaysement et délectation, parfois rapide, parfois se ralentissant pour prendre le temps de se plonger dans un moment privilégié. Car c’est bien comme cela que se vivent les voyages…

Présentation du texte autobiographique de Lioubov Arbatchakova

À l’occasion d’un repérage, Philippe B. Tristan rend visite en 2015 à Lioubov Arbatchakova et à son mari qui travaille dans une réserve naturelle. Il découvre les œuvres de la peintre et poétesse et les photographie. Plus tard, il deviendra évident que l’autoportrait de Lioubov ferait la couverture idéale de Blanches de Sibérie. Lorsqu’il lui en demande l’autorisation, Lioubov Arbatchakova lui envoie un texte qu’elle appelle « sa biographie ». Ce texte raconte l’enfance d’une petite fille d’une ethnie sibérienne, les Chors, vivant dans une région perdue entre la plaine de l’Ob, l’Altaï et les Sayans.

Ciel de Printemps à Anzass devient comme un autre reflet, une vision réaliste mais néanmoins subjective et sensible de ce que l’on trouve dans le roman. Philippe B. Tristan proposera  à Lioubov Arbatchakova de traduire son autobiographie et de la publier avec le roman. Ce texte nous révèle un monde tellement éloigné du nôtre, à la fois joyeux et tragique, libre et entravé. Il permet aussi de comprendre les racines et la force d’une peintre et d’une poétesse autodidacte, qui a passé son enfance entre deux univers, celui des Russes soviétiques et de traditions autochtones millénaires.

Lioubov Arbatchakova

Née en mai 1963, elle passe son enfance dans un hameau de quatre maisons aujourd’hui déserté, Anzass. Après avoir été refusée d’une école des Beaux-Arts, elle entre à l’Institut pédagogique d’État de Novokouznetsk où, après avoir obtenu son diplôme en 1995, elle entre dans le cours de troisième cycle de l’Institut de philologie de Novossibirsk. En 1998, elle soutient sa thèse de doctorat sur le thème des structures stylistiques de l’épopée héroïque de Chorie.

Expositions

Des expositions individuelles ont eu lieu à Moscou, Novossibirsk, Abakan et dans des villes de la région de Kemerovo (Kemerovo, Novokuznetsk, Prokopievsk, Tashtagol, Myski, Mezhdurechensk, Osinniki).

Prix et récompenses

  • 2002, 2003 – Médaille d’or dans la catégorie « Peinture ». (Salon « Le nouvel art de Sibérie »).
  • 2003 – Gagnante du prix N.I.Bachinin , dans la région du Kouzbass, pour la catégorie « peinture 2002-2003 ».

Avis des lecteurs de Blanches de Sibérie

Le livre m’a tenu en haleine jusqu’au bout (…) J’y ai vraiment découvert un univers totalement inconnu, improbable (…) Bravo pour votre plume, je ne me suis jamais ennuyé ni forcé à la lecture. Un très bon « roman » en tout cas !

Yves Hasselmann

J’ai trouvé ça très bien écrit, vraiment. C’est à la fois palpitant de par l’intrigue, mais doux aussi, délicat, subtil, dans cette découverte progressive d’un pays, d’une culture. Je t’ai trouvé particulièrement excellent dans les passages qui étaient résolument poétiques.(…) J’ai donc bien été happé par ce roman pendant ces quelques jours. Si le travail ne m’avait pas incessamment rappelé à lui, j’aurais pu le lire d’une traite !

Raphaël Baud

Blanches de Sibérie est une de mes premières corrections il y a de cela 2 ans je pense. Ce fut une super expérience autant dans l’exercice que dans le voyage. Quand on connaît le blog de Philippe dans lequel il a notamment publié d’innombrables et magnifiques photos, il ne fut pas difficile de se représenter les lieux et les paysages à nos yeux inconnus.(…) Cette lecture nous donne une vision différente de la Sibérie qu’on pu décrire Vannier ou Tesson.

Elvyre Emonin
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2 COMMENTAIRES

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