Présentation du livre par l’éditeur Calmann-Lévy
Les Moscovites filent le train de l’histoire au pas de course, bien décidées à se venger de sept décennies soviétiques. Leurs excès des années 90 sont légendaires, mais elles n’en sont déjà plus là. Elles continuent leur profonde métamorphose. Certes, elles raffolent toujours de ce qui brille. Leurs manucures sont ciselées, leurs stilettos aiguisés. Mais sous leur plumage chamarré, les Moscovites sont autant de mères courage, bosseuses, passionnées, engagées. Moscou, c’est vrai, est rarement tendre avec elles. Alors, elles jouent des coudes et des griffes, pour s’ébrouer plus à l’aise.
Madeleine Leroyer, journaliste française installée à Moscou, a exploré cette volière à étages multiples, pour mieux découvrir les secrets de ces femmes aux faux airs de filles faciles.
Les arrière-cours des immeubles où se cachent les ateliers des créatrices de mode, les cafés où arrêter le temps, les restaurants où savourer la perestroïka culinaire, les patinoires les plus romantiques, les meilleurs bains russes, les fameux bani, pour se faire fouetter à coups de feuilles de bouleau, ou encore le dress code des clubs qui font la réputation des folles nuits moscovites : carnet d’adresses à l’appui, ce guide mènera vos pas dans une trépidante basse-cour.
Madeleine Leroyer, 27 ans, vit et travaille à Moscou depuis 2008. Diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris, elle est la correspondante de la radio RTL, de BFM TV et de la Radio Suisse Romande, et collabore régulièrement avec RFI et Le Figaro.
Résumé du livre
La médiatisation des Pussy Riot a dépoussiéré le mythe de la « femme russe ». Oui, les Moscovites aiment ce qui brille et affrontent le verglas en stilettos. Mais, bien décidées à prendre leur revanche sur sept décennies de communisme, ce sont aussi des bosseuses passionnées et engagées. A l’instar de leur ville, il faut les côtoyer de près pour savourer tout leur charme : elles se révèlent alors curieuses, cultivées et charmantes… Découvrez avec elles les arrière-cours où se cachent les ateliers des créatrices de mode, suivez-les à la patinoire ou dans les fameux bains russes. Partagez leurs adresses de manucure et dégustez la perestroïka culinaire dans leurs restaurants favoris. Avec elles, vous ne risquez pas de vous ennuyer… Une Pintade n’est ni une poule ni une dinde et certainement pas une bécasse, mais le symbole de la femme d’aujourd’hui, sérieuse et frivole à la fois.