Présentation du livre par l’éditeur Payot
Treize années à la cour de Russie: par le dernier précepteur des Romanov.
Arrivé en Russie en pleine révolution de 1905 et reparti en pleine guerre civile, le Suisse Pierre Gilliard (1879-1962) vécut dans l’intimité de Nicolas II, de son épouse Alexandra, de leurs quatre filles et de leur fils hémophile, dont il devint officiellement le précepteur en 1913. Tout en déplorant les erreurs de l’autocratie et l’influence de Raspoutine, il redoutait que la chute du tsarisme ne précipite le pays dans une sanglante anarchie. La tourmente de l’histoire resserra ses liens avec les Romanov : après avoir partagé volontairement leur captivité, il fut séparé d’eux moins d’un mois avant leur exécution. Ce témoignage dans lequel puisèrent nombre d’historiens n’avait pas été republié depuis les années 1930. Servi par un style presque romanesque, c’est pourtant une saisissante réalité qu’il restitue dans un compte à rebours tragique.
Pierre Gilliard, né le 16 mai 1879 à Fiez et mort le 30 mai 1962 à Lausanne est le précepteur suisse des enfants de l’empereur Nicolas II : les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et le tsarévitch Alexis. Il a suivi les membres de la famille impériale durant leur captivité jusqu’à Ekaterinbourg, où ils ont été séparés. C’est d’ailleurs ce qui lui sauva la vie, car Nicolas II et sa famille ont été exécutés peu de temps après.
Résumé
Arrivé en Russie en pleine révolution de 1905 et reparti en pleine guerre civile, le Suisse Pierre Gilliard (1879-1962) vécut dans l’intimité de Nicolas II, de son épouse Alexandra, de leurs quatre filles et de leur fils hémophile, dont il devint officiellement le précepteur en 1913. Tout en déplorant les erreurs de l’autocratie et l’influence de Raspoutine, il redoutait que la chute du tsarisme ne précipite le pays dans une sanglante anarchie. La tourmente de l’histoire resserra ses liens avec les Romanov : après avoir partagé volontairement leur captivité, il fut séparé d’eux moins d’un mois avant leur exécution.
Ce témoignage dans lequel puisèrent nombre d’historiens n’avait pas été republié depuis les années 1930. Servi par un style presque romanesque, c’est pourtant une saisissante réalité qu’il restitue dans un compte à rebours tragique