Présentation du livre par l’éditeur Fayard
Pourquoi un parlementaire français piétine-t-il la politique de son pays, rencontre un dictateur, reconnaît un référendum illégal et tient un discours façonné à Moscou ? Comment se fait-il que vos réseaux sociaux soient envahis d’articles partagés par vos amis mais financés par le Kremlin ? Saviez-vous que les services de renseignement russes consacrent à la France autant de moyens que lors de la Guerre froide ? Comme du temps du Komintern, où l’Union soviétique finançait des « partis frères », Moscou achète aujourd’hui ses soutiens.
Cette enquête décrypte ce qu’est le poutinisme considéré par certains comme un modèle de civilisation, révèle les revirements spectaculaires d’hommes politiques de premier plan, les opérations d’espionnage du Kremlin et sa guerre de propagande.
L’objectif de Poutine : fragiliser l’opinion publique française, briser la solidarité au sein de l’Europe et faciliter l’accession au pouvoir d’un parti populiste.
Quitte à faire plonger le monde dans une nouvelle guerre froide.
Grand reporter et journaliste d’investigation, Nicolas Hénin a connu un grand succès avec Jihad Academy (Fayard, 2015), traduit en cinq langues et distingué parmi les livres de l’année par Newsweek et The Guardian.
On en parle dans la presse
[…] En juin 2016, Nicolas Hénin décrivait l’influence qu’exercent les réseaux russes sur une partie de la classe politique française, dans « La France Russe, enquête sur les réseaux Poutine » paru chez Fayard,. Dans ce livre, Nicolas Hénin, grand reporter et journaliste d’investigation, analysait l’influence qu’exercent ces réseaux sur une partie de la classe politique française. Nicolas Sarkozy, François Fillon, Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, … ils sont nombreux à être séduits par le «poutinisme ». D’une manière plus souterraine, les services de renseignement russes sont à l’œuvre en France, un pays qu’ils considèrent comme « le maillon le plus faible de l’Europe ». Le nombre d’espions russes présents sur le sol français est revenu au niveau de ce qu’il était durant la Guerre froide.
10 minutes, France Inter