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Palais des Armures du Kremlin

La garde-robe des tsars au sens large

Le Palais des Armures (En russe: Оружейная палата) est une « salle au trésor » faisant partie du complexe du palais du Grand Kremlin. Il est situé dans un bâtiment construit en 1851 par le célèbre architecte Constantin Thon et garde les collections du musée constituées d’objets précieux conservés depuis des siècles dans le trésor des tsars et dans la sacristie du patriarche.

Certaines des pièces ont été réalisées dans les ateliers du Kremlin, d’autres sont des cadeaux d’ambassadeurs. Le palais des armures conserve d’anciens ornements de cérémonie, des vêtements royaux cérémoniels et des robes de sacre, des vêtements de la hiérarchie orthodoxe russe, la plus grande collection d’objets en or et en argent fabriqués par des artisans russes, de l’argenterie d’Europe occidentale, des armes et des armures de cérémonie, des calèches et des harnais de chevaux. On y trouve plus de quatre mille objets d’art fabriqués en Russie, dans les pays d’Europe et les pays de l’Est, entre le IVe et le début du XXe siècle.

Le haut niveau artistique ainsi que la valeur historique et culturelle particulière des objets exposés ont fait de l’Armurerie d’État du Kremlin de Moscou un musée de renommée mondiale qui est inclus dans notre guide complet ici.

Temps de lecture estimé : 19 minutes

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L’histoire du palais des armures

Depuis le règne d’Ivan III, le Grand Trésor était conservé dans le palais des armures. La première mention de cette Salle d’Arme remonte à 1547. Elle était alors connue sous le nom d’Ordre de l’Armurerie et servait a conserver les armes au Kremlin de Moscou. Très probablement, à cette époque, s’y trouvaient des ateliers d’armes et de banderoles.

Devenue un « centre des beaux-arts russes » dès la seconde moitié du XVIIe siècle, le site devint connu comme le centre des arts visuels de toute la Russie. Il réunissait dans un même bâtiment de nombreuses écoles d’art qui existaient auparavant séparément. Ainsi, un seul art national entièrement russe a commencé à émerger dans l’enceinte du palais des armures.

Dans les ateliers, le nombre de commandes augmenta à une vitesse fulgurante, et leur diversité fut à l’origine de l’émergence de nombreux ateliers d’art subsidiaires dans différents domaines, armes et bannières, dorures sur bois et sur os, charpenterie, armures, ferronnerie, icônes…

La Salle d’Armes fut incendiée en 1737. Une partie des armes et des trophées furent détruits (parmi lesquels des bannières suédoises prises lors de la bataille de Poltava). Les trésors qui survécurent furent transférés dans les hôtels particuliers du palais des Térems.

En 1806, par décret d’Alexandre Ier, la construction de l’atelier du palais des armures commença sur la place du Sénat, mais celle-ci, trop humide et sans chauffage, n’était pas appropriée. Puis, en 1812, les bijoux furent transportés à Nijni-Novgorod. Ils revinrent dans la capitale deux ans plus tard, et furent placés dans un nouveau bâtiment.

En 1844, sur la place de la Cour des Écuries, commença la construction d’un nouveau bâtiment sous les ordres de l’architecte Constantin Thon pour se terminer en 1851.

L’architecture du palais des armures est similaire à celle du palais du Grand Kremlin. Bâtie sur deux étages, ses façades sont décorées de détails du XVIIe siècle, sans les attributs de froideur et de maigreur habituels. Les façades sont ornées de colonnes en pierre blanche sculptées avec d’un ornement végétal. Cependant, la similitude de sa silhouette rend l’ensemble du palais plutôt inexpressif.

Le musée est une succession de salles d’exposition symétriques disposées autour d’une entrée principale. L’enfilade des salles d’exposition s’arrête avec des salles semi-circulaires aux extrémités. Au centre, une salle ronde est orientée vers la cour. Les voûtes surélevées, reposant sur des colonnes, donnent un sentiment de légèreté et une impression d’espace et de magnificence.

L’exposition actuelle, créée en 1986, parcours neuf salles dans lesquelles sont exposés des bijoux russes et étrangers du XIIe au XIXe siècles, des armes et des armures, des costumes royaux, des voitures royales, des vêtements et d’autres objets d’art.

Depuis 1967, le rez-de-chaussée du bâtiment abrite l’exposition du « Fond des Diamants ».

Les salles d’exposition

Le palais des armures a été conçu spécialement pour accueillir un musée. Plus de quatre mille objets d’art de Russie et des pays d’Europe allant du IVe siècle au début du XXe siècle y sont exposés.

Orfèvrerie et Argenterie Russe du XIIe au début du XVIIe siècle

Elle rassemble la plus ancienne collection du musée. Pendant de nombreux siècles, ces objets de valeur ont été la base de la collection des grands princes et des tsars. Des documents datant du XIVe siècle mentionnent certaines pièces comme symboles du pouvoir des grands princes et de l’État russe.

Les œuvres uniques d’art appliqué et d’art décoratif de Byzance (XIIe – XIIIe siècles) démontrent une forte influence sur le développement de l’art ancien russe. Les artefacts de cette époque témoignent du savoir-faire de la « Rus » pré-mongole.

Les objets exposés sont principalement des objets en or et en argent, réalisés par les maîtres du Kremlin de Moscou. Il y a également des bijoux provenant d’autres villes russes célèbres, telles que Kiev, Tchernigov, Riazan, Souzdal, Novgorod, Yaroslavl, ou encore Kostroma, ainsi que des œuvres de maîtres byzantins, slaves du sud et géorgiens.

Dans l’une des vitrines, on peut voir des pièces des sanctuaires de Saint Cyril de Belozerie et du Tsarévitch Dmitri.

À voir dans les vitrines par ordre de présentation :

  1. Œuvres d’art Byzantin, Serbe et Géorgien.
  2. Ors et Argents Russes. XIIème au XVème siècle.
  3. Bijoux de Moscou. XVème siècle.
  4. Bijoux de Moscou. XVème siècle.
  5. Orfèvrerie de Moscou. XVIème siècle.
  6. Orfèvrerie de Moscou. XVIème siècle.
  7. Argenterie de Novgorod. XVème au XVIIème siècle.
  8. Couvercles Funéraires des Sanctuaires du Tsarévitch Dimitri et de St Cyril De Belozerie.

Orfèvrerie et Argenterie Russe du XVIIe au début du XXe siècle

La deuxième salle présente de précieuses œuvres d’orfèvrerie russe du XVIIe siècle, dont la plupart ont été produites dans les Chambres d’Or et d’Argent du Kremlin. On y trouve également des chefs-d’œuvre exécutés par des artisans des centres artistiques provinciaux, ainsi que des bijoux et de l’argenterie du XVIIIe au début du XIXe siècle, réalisés par des joailliers réputés de Moscou et de Saint-Pétersbourg.

Les couvertures pour icônes et évangiles, les vases liturgiques et les ustensiles d’église précieux exposés dans la salle ont été fabriqués à l’apogée des ateliers du Kremlin.

Bien que peu nombreux, les objets de culte des maîtres de Yaroslavl et de Kostroma, ainsi que les œuvres d’art niellé et émaillé réalisées à Solvychegodsk, Velikiy Ustyug et Tobolsk ont ​​une grande valeur artistique et historique.

Parmi les œuvres réalisées par les maîtres de Saint-Pétersbourg et de Moscou, on reconnaît les styles allant du rococo au classicisme et à l’historicisme. Les pièces de vaisselle précieuse, les divers ustensiles et les bijoux « profanes » méritent une attention particulière.

Les œuvres du bijoutier de la cour, Carl Fabergé, et notamment ses Œufs de Pâques de renommée mondiale, sont des pièces extrêmement appréciées de l’exposition.

À voir dans les vitrines par ordre de présentation :

  1. Bijoux de Moscou. XVIIème siècle
  2. Art de la table russe. XVIIème siècle
  3. Email et gravures. XVIIème siècle
  4. Emaux russes
  5. Argenterie des villes de la Région de la Volga. XVIIème siècle.
  6. Emails de Moscou. XVIIème siècle.
  7. Bijoux. XVIIIème siècle.
  8. Ors et Argents de Moscou et St Petersbourg. 1740 à 1760.
  9. Ors et Argents des Centres Provinciaux. XVIIIème et XIXème siècle.
  10. Ors et Argents. XVIIIème au XIXème siècle.
  11. Ors et Argents. XVIIIème au XIXème siècle
  12. Panagia. XVIIIème et XIXème siècle. Production de la Maison Fabergé.
  13. Ors et Argents. XIXème et XXème siècle.

Armes et Armures de Cérémonie Européennes et Orientales

La collection d’armes et d’armures européennes présente des pièces d’armure de bataille et de tournoi, des armes de poing et des armes à feu fabriquées par des artisans d’Europe occidentale entre le XVe et le XIXe siècle.

Elle retrace les principales étapes de l’histoire du développement de divers types d’équipements militaires en Europe au cours des siècles. L’exposition contient également d’excellentes pièces réalisées par des fabricants orientaux de Perse et de Turquie (les principaux centres de production d’armes et d’armures de l’Est).

Les boucliers, les poignards, les sabres, les casques et les armures sont décorés d’or, d’argent et de bijoux. De nombreuses armes et armures exposées ont été apportées en Russie aux XVIe et XVIIe siècles, sous forme de cadeaux diplomatiques.

À voir dans les vitrines par ordre de présentation :

  1. Armes et Armures Européennes. XVème et XVIème siècle.
  2. Armure de Cérémonie pour Cavalier. XVIème siècle.
  3. Armes et Armures. XVème au XIXème siècle.
  4. Armures Turques. XVIème et XVIIème siècle.
  5. Armes Perses. XVIème au XVIIIème siècle.

Armes et Armures Russes

La collection de casques, de côtes de mailles et d’armures d’acier du XIIe au XVIIe siècles donne une idée des types d’armes employées à l’époque de l’ancienne Russie.

Les pièces réalisées par les maîtres du XVIIe siècle se caractérisent par un niveau technologique avancé et une riche décoration artistique. Les armes à feu, les pistolets, les armes de cérémonie et les armures exposées en sont la preuve.

La production d’armes en Russie aux XVIIIe et XIXe siècles est représentée par des pièces produites dans des usines de Tula, Olonets, Sestroretsk, Saint-Pétersbourg et Zlatoust.

La collection de décorations rassemble tous les ordres et les décorations militaires et civiles de la Russie des XVIIIe et XIXe siècles.

À voir dans les vitrines par ordre de présentation :

  1. Armes et Armures Russes. XIIème au XVIIème siècle.
  2. Armes et Armures Russes. XIIème au XVIIème siècle.
  3. Armes et Armures Russes. XVIIIème au XIXème siècle. Insignes, Ordres  et Décorations Militaires
Palais des Armures

Argenterie d’Europe de l’Ouest

La plus vaste collection du musée rassemble des œuvres de créateurs allemands, néerlandais, anglais, polonais, suédois et français du XIIIe au XIXe siècle.

La majorité de ces objets ont été amenés en Russie comme cadeaux d’ambassadeurs. Cette exposition est d’un intérêt et d’une valeur exceptionnelle, car elle explore les traditions artistiques et les caractéristiques des arts décoratifs et appliqués de nombreux pays européens.

On ne peut s’empêcher d’admirer la collection d’argenterie anglaise de la Renaissance. Les gobelets allemands se distinguent par leur design original, la virtuosité de l’exécution et les matériaux inhabituels tels que la nacre, le cristal de roche, l’ivoire, la coquille de noix de coco… Les services de table et les services à thé présentent la créativité des maîtres français.

La collection est complétée par des articles du ‘service olympique’, une des œuvres les plus parfaites créées à la manufacture impériale de porcelaine de Sèvres en France. La mythologie classique a inspiré les sujets des peintures et le nom du service. Napoléon Bonaparte a présenté cet ensemble de porcelaine à l’empereur Alexandre Ier en 1807 pour marquer la conclusion des traités de Tilsit.

À voir dans les vitrines par ordre de présentation :

  1. Cadeaux de l’ambassadeur de Hollande.
  2. Cadeaux de l’ambassadeur de d’Angleterre.
  3. Cadeaux de l’ambassadeur de Pologne.
  4. Cadeaux de l’ambassadeur de Suède.
  5. Cadeaux de l’ambassadeur de du Danemark.
  6. Articles fabriqués par les orfèvres de Nuremberg.
  7. Argenterie d’Europe de l’Ouest. XIIIème siècle au XVIème siècle.
  8. Oeuvres d’Art de l’Europe de l’Ouest à partir de matière naturelles. XVIème au XVIIème siècle.
  9. Bijoux et Accessoires Européens. XVIème au XIXème siècle.
  10. Oeuvres d’Art en Argent des Orfèvres de Hambourg.
  11. Art Baroque d’Augsbourg.
  12. Oeuvres d’Art en Argent des Orfèvres Français. XVIIème et XVIIIème siècle.
  13. Argents français de Style Empire.
  14. Le Service Olympique.

Atours ecclésiastiques, picturaux et ornementaux Brodés. Vêtements royaux russes.

La sixième salle présente une collection de vêtements appartenant aux civils et aux patriarches russes, ainsi que des vêtements de cérémonie des tsars, des empereurs et des impératrices russes.

Les vêtements de dignitaires religieux russes sont entrés dans la collection du musée offerts par la sacristie du patriarche du Kremlin de Moscou, des églises et des monastères de Moscou. Ces précieux tissus ont été fabriqués à la main par des maîtres orientaux, européens et russes entre les XVIe et XVIIe siècles. Ce sont des pièces d’une valeur historique, culturelle et artistique exceptionnelle.

Le joyau de cette collection des vêtements civils des XVIe et XVIIe siècles est une tenue de défilé de Peter le Grand, un caftan ajusté, une luxueuse robe de cérémonie et le célèbre ‘costume noir néerlandais’. Il représente un excellent exemple de la transition soudaine entre la tenue nationale russe et la tenue européenne.

Les tenues et les manteaux du couronnement des empereurs et des impératrices russes représentaient des éléments essentiels du cérémonial de la cour. Ils rappellent les habits marquants de l’histoire de la Russie des XVIIIe et XIXe siècles, et permettent de retracer l’évolution des tenues de cour.

À voir dans les vitrines par ordre de présentation :

  1. Robe Séculaire Russe. XVIème et XVIIème siècle
  2. Robe Séculaire Russe. XVIIIème au XXème siècle
  3. Tissus Précieux de Byzance, de Perse et de Turquie. XIVème au XVIIIème siècle

Ancien Apparat d’Etat et Articles Cérémoniaux

Cet ensemble historique et culturel unique de costumes de cérémonie des XIVe et XVIIe siècles représente la base première et la partie la plus ancienne du trésor des grands princes et du tsar.

Les couronnes, les colliers royaux d’apparat, les sceptres, les orbes et autres insignes étaient un élément essentiel des cérémonies officielles de la cour, telles que la mise au ban, les réceptions diplomatiques et les sorties des tsars. Bon nombre de ces insignes sont devenus héréditaires et ont vite pris de l’importance en tant que symboles politiques.

L’exposition présente la célèbre « couronne de Monomach », ou le « bonnet de Monomach ». C’est l’objet le plus ancien de la collection. Il était utilisé lors de la cérémonie du couronnement d’un monarque en Russie. Son nom est lié à une légende russe du XVe siècle, selon laquelle elle a été introduite en Russie dans l’Antiquité comme cadeau de l’empereur byzantin Constantin Monomachos. La couronne est de fabrication orientale de la fin du XIIIe siècle et du début du XIVe siècle.

La question exacte de son origine est encore indéterminée. La partie la plus ancienne du bonnet se compose de huit plaques d’or ornées de dentelles d’or très fines, et d’un motif d’étoiles à rosettes à six branches ainsi que de fleurs de lotus. Son sommet est semi sphérique et surmonté d’une croix. Sa base, faite de fourrure de zibeline, de perles et de pierres précieuses, est plus tardive. La couronne pèse 698 grammes et est la plus légère de toutes celles exposées.

Jusqu’au début du XVIIIe siècle, tous les souverains russes étaient couronnés de cette couronne.

Cette collection d’anciens objets de cérémonie russes est la plus grande d’Europe. Les trônes de chaque souverains russes constituent également une partie importante de la collection.

Palais des Armures Trône d'Ivan le terrible
Trône d’Ivan le terrible

Le célèbre double trône, créé spécialement pour le couronnement des deux frères Ivan V, 15 ans, et Peter Alekseevich, 10 ans, suscite un vif intérêt.

Le trône d’Ivan le Terrible présente lui une singularité particulière de part sa réalisation, bordée de plaques d’ivoire et d’images de sujets divers.

À voir dans les vitrines par ordre de présentation :

  1. Trônes des Premiers Tsars de la Dynastie des Romanov. XVIIème siècle
  2. Double Trône. XVIIème siècle
  3. Trônes. XVIIIème siècle
  4. Ancien Apparat d’Etat et Objets Cérémoniels
  5. Trônes. XVIème siècle

Harnais cérémoniels équestres

La collection des harnais de cérémonie des chevaux conservés dans la Salle d’Armes n’a aucun équivalent dans les autres musées du monde, qu’il s’agit de quantité ou de valeur artistique. Elle a été assemblée aux XVIe et XVIIe siècles pour constituer le « Trésor des Ecuries ».

La majeure partie de la collection se compose d’articles fabriqués dans les ateliers des écuries du Kremlin de Moscou.

Le Trésor des écuries occupait une place particulière dans le Trésor du tsar. Les précieux accessoires fabriqués par les maîtres du Kremlin y ont été conservés, de même que les précieux harnais pour chevaux apportés en Russie sous forme de cadeaux diplomatiques. Dans la salle sont exposées des selles, des étriers, divers ornements et des gants fabriqués par des maîtres russes, iraniens, turcs, polonais et allemands.

Au cours des XVIe et XVIIe siècles, les pièces du Trésor des écuries ont été incorporées aux cérémonies solennelles de la cour, servant de précieux ornements démontrant la richesse et le pouvoir du tsar lors des campagnes et des défilés militaires. Le ‘Bureau des Écuries’ était une des plus anciennes et plus importantes institutions de la cour, comptant plus de 700 employés au XVIIe siècle. Il était chargé de préserver et de reconstituer le trésor des écuries, d’organiser des processions royales pendant lesquelles les chevaux étaient indispensables. Les écuries du tsar comptaient plus de 150 chevaux de selle, d’attelages et de luges ; 50 chevaux pour la tsarine et les princesses ; 100 chevaux destinés aux processions des ambassadeurs. Plus de 3.000 chevaux ont été utilisés lors des cérémonies et plus de 40.000 lors des campagnes militaires.

Le bâtiment du « Bureau des Écuries » ainsi que ses ateliers et ses trésors étaient installés dans le Kremlin de Moscou, à l’emplacement du bâtiment de la Salle d’Armes actuelle.

Les principales pièces sont exposées dans deux vitrines centrales, les vitrines 53 et 54. Ce sont des cadeaux datant du XVIIIe siècle qui témoignent de la gloire militaire russe et commémorent les victoires russes lors des guerres russo-turques pour l’accès à la mer Noire et la libération des nations chrétiennes de la domination turque.

À voir dans les vitrines par ordre de présentation :

  1. Harnais de Cérémonie Russe. XVIème au XVIIIème siècle
  2. Harnais de Cérémonie Turque. XVIIIème siècle
  3. Harnais de Cérémonie Turque. XVIIIème siècle
  4. Harnais de Cérémonie Perses, Turques et Européens. XVIème au XVIIème siècle
Palais des Armures

Transports Royaux

La collection de voitures de la Salle d’Armes est l’une des meilleures au monde en termes d’exécution artistique, de diversité de formes et de chronologique. Elle présente des chefs-d’œuvre réalisés par des artisans des plus grands centres artistiques russes et occidentaux tels que Moscou, Saint-Pétersbourg, Vienne, Berlin, Paris et Londres.

Cette collection du palais des armures offre une occasion parfaite de retracer l’évolution des formes, de la construction et du décor des voitures du XVIe au XVIIIe siècle.

Les voitures exposées appartenaient aux souverains russes des XVIe et XVIIIe siècles et ont été utilisées lors des cérémonies d’État les plus importantes, telles que les sorties du tsar, les réceptions d’ambassadeurs étrangers et les processions de couronnement.

À voir dans la collection des transports royaux :

  • Voiture. Angleterre. Fin du XVIème siècle.
  • Voiture. Russie. XVIIème siècle.
  • Traineau “d’Amusement” Fermé. Moscou. 1692
  • Transport “d’Amusement” d’Été. 1690 – 1692.
  • Carrosse, Saint Pétersbourg. 1739.
  • Carrosse. France. 1721.
  • Traineau d’Hiver. Moscou. 1732.
  • Carrosse. Berlin. 1740.
  • Décapotable. Moscou. 1730.
  • Carrosse. Vienne. 1741-1742.
  • Carrosse. Vienne. 1740.
  • Carrosse. Berlin. 1746.
  • Carrosse. Paris. 1754.
  • Transport Routier. Paris. 1763-1765.
  • Carrosse. Saint Pétersbourg. 1769.
  • Décapotable. Angleterre. 1770.
  • Chaise à Porteurs. France. 1760-1770.

Comment visiter le palais des armures ?

Visite guidée

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Horaires du palais des armures

Le palais des armures est ouverte tous les jours sauf le jeudi, de 10 heures à 18 heures. Horaires de la billetterie : du 15 mai au 30 septembre de 9h00 à 16h30; du 1er octobre au 14 mai de 9h30 à 16h30. Les visites commencent à 10h00, 12h00, 14h30 et 16h30.

Prix des billets d’entrée au palais des armures

Les billets visiteurs coûtent 1000 Roubles. Gratuit pour les moins de 16 ans.

Les billets sont disponibles en ligne (uniquement les billets plein tarif) au minimum 17 jours avant la visite. Sinon au guichet des musées à Aleksandrovsky Sad (Jardin Alexandre), 45 minutes avant le début de la session.

Le nombre de visiteurs quotidiens est limité en raison de la capacité de la salle d’armes. Le musée ne garantit pas l’admission des visiteurs en retard à leur session. Les billets pour chaque session suivante ne sont mis en vente qu’après la vente des billets de la session en cours.

Un service d’audioguide gratuit est disponible en russe, anglais, français, allemand, italien et espagnol. Une caution de 1.500 roubles est requise pour chaque appareil.

L’application mobile « Musées du Kremlin de Moscou. Armory Chamber » est disponible sur l’App Store ou sur Google Play. Des terminaux tactiles dans les halls d’exposition proposent des informations détaillées sur les objets exposés.

Photo et vidéo interdites. Accès facile aux handicapés.

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